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Young Werther (2024) :
Werther (Douglas Booth), auteur excentrique et sarcastique issu d'une famille aisée, s'éprend de Charlotte (Alison Pill), une jeune femme aux nombreuses responsabilités familiales, mais découvre bien vite que celle-ci est fiancée à Albert (Patrick J. Adams), un homme sympathique mais totalement consacré à son travail. Werther décide alors de tout faire pour conquérir le cœur de Charlotte grâce à son charme débonnaire...
Adaptation libre d'un roman épistolaire allemand du 18e siècle écrit par Goethe, Young Werther se veut une comédie romantique décalée et ironique, premier film d'un artiste portugais, et... c'est un peu un calvaire à regarder.
Non seulement parce que le film est très maniéré (les images sont vignetées, c'est bourré de touches peu naturelles, notamment dans les dialogues), mais aussi et surtout parce que Werther est très antipathique, dès ses premiers instants (une intro "Je suis en train de me vider de mon sang, comment ai-je bien pu en arriver là ? Laissez-moi vous le raconter."), une sorte de manic pixie dream boy qui vient libérer Charlotte de son carcan familial le temps d'un film, un dandy hipster à la répartie contamment moqueuse, sans le moindre problème, et qui passe tout le film à raconter ses émois amoureux égocentriques à son meilleur ami Paul (Jaouhar Ben Ayed), germaphobe névrosé.
Je ne sais pas quoi dire d'autre : Alison Pill est toujours charmante, et très bien dans son rôle, mais tout le reste du film ne fonctionne pas du tout, une sorte de mise à jour forcée et bancale d'un récit très ancré dans son époque, et dont le protagoniste principale est à baffer de bout en bout.
1.5/6
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